Une petite université, en ligne qui plus est… Celle de l’ISTF, filiale de e-doceo, pour se muscler sur les outils et quelques bonnes pratiques de base.
Deux sessions de 15 jours chacune ? Pour préparer deux certifications, pas des plus reconnues, mais qui ont le mérite d’exister.
Procédons par ordre : le certificat « E-learning first level » qu’on peut obtenir à l’issue de la formation « Découverte du e-learning ». La culture e-learning n’est pas si répandue qu’on pourrait le croire. Mais le développement de cette approche, et de celles qu’on voit lui succéder (Mobile Learning et autres MOOC…), contraint tout professionnel de la formation, et au-delà, à en posséder rapidement les bases. Au programme : définition du e-learning et du blended learning - des concepts décortiqués par les étapes de création de l’un et l’autre. Focus sur les acteurs d’un projet e-learning : une autre manière de découverte : se mettre au clair sur les activités de chacun, une façon de mieux comprendre ces concepts. Quatre sessions qui s’achèvent (fin de première semaine) par un quiz de 30 minutes. On peut revenir en deuxième semaine, pour balayer cette fois : « Les risques juridiques du e-learning (orienté droit français) », un module utile aussi à ceux qui ont dépassé de longue date le stade de la découverte ; puis « Les risques informatiques du e-learning » (l’ISTF en rajoute une couche sans doute pour tester la capacité des impétrants à aller plus loin dans le métier !). Viennent ensuite « La relation avec les prestataires e-learning », domaine privilégié des risques juridiques et informatiques en action. Puis « Comment promouvoir le e-learning en interne » : un exercice de motivation personnelle après ce qui précède, la meilleure façon de se préparer à convaincre les autres parties prenantes du e-learning dans l’entreprise. Quiz de nouveau.
E-learning second level. Cursus toujours aussi court : 10 sessions « Flash learning » sur 10 jours ouvrés, soit une par jour, dont 2 sessions quiz (à mi-parcours et à la fin). Glissement sémantique : on n’est plus dans le e-learning ou le blended learning, mais dans le digital learning : façon pour les apprenants de traverser rapidement dix ans d’histoire de la formation numérique. Titre, en effet : « Utilisation du digital learning en formation », avec pour objectif : « Découvrir les nouvelles modalités de formation digitales, améliorer le déploiement de la modalité e-learning ». On comprend que le e-learning aura été un moment du digital learning, et que celui-ci est constitué d’un ensemble de pratiques dont traitent ces sessions : « Qu’est-ce que le mobile learning ? », « Les éléments clés d’un dispositif web 2.0 », voire plus loin « Qu’est-ce que le serious game ? » Il y sera aussi question d’engagement des apprenants (« Comment augmenter le taux de participation à vos modules e-learning »), d’évaluation (« Les conseils pour créer une évaluation efficace ») ou de différenciation des métiers du formateur et du tuteur.
Des formations qui s’adressent aux responsables de formation, ingénieurs pédagogiques, formateurs, consultants, chefs de projet formation ; qui ont le mérite d’être en ligne, globalement courtes (5h30 en tout pour l’ensemble de chaque cursus, niveau 1 ou 2, soit des sessions d’une demi-heure), étalées sur 2 semaines, d’un prix raisonnable (350 € HT) et débouchant sur un petit parchemin. Le tout, avec une présentation de la Learning Suite e-doceo, utilisée pour les illustrations pratiques.
Pour en savoir plus : les formations ISTF
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